Baie du Mont-Saint-Michel / Bretagne romantique / Côte d'Emeraude / Pays de Dol / Saint-Malo et son agglomération
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28/09/2024
Après des mois de vrai-faux suspense et de velléité de "rupture", nous voici entrés en période de coexistence "exigeante" avec un gouvernement Barnier qui, pour l'heure, n'aura prouvé qu'une chose : on fait ce qu'on avait prévu de faire, c'est-à-dire poursuivre une politique de droite dure... et ça n'est pas fini ! Les partis minoritaires sortent gagnants, sous le regard sévère et "exigeant" du Rassemblement national. Et dire que tout ce cirque résulte d'un processus démocratique qui a vu le Nouveau Front Populaire l'emporter... Alors, stop ou encore ?
Le peuple avait pourtant parlé : une plus juste rémunération du travail, une priorité accordée aux services publics, une amélioration du niveau des pensions de retraite avec, au passage, l'abrogation d'une réforme qui avait fait descendre tant de citoyens dans la rue.
Réponse présidentielle : un gouvernement qui compte bien poursuivre la destruction des acquis sociaux et la revente à la découpe du secteur public, la truffe collée aux fesses des agences de notation et des entreprises cotées en bourse.
Pour que le message soit bien clair, on a pris soin de placer les "bons" conseillers (entendre, "macronistes") dans les cabinets ministériels les plus sensibles, histoire "d'exiger", encore et toujours plus, dans la coexistence.
Ce n'est pas un coup d’État, non. C'est simplement, et pour le dire vulgairement, du foutage de gueule caractérisé.
Le règne des administrateurs de la cité, qui voit la misère au mieux secourue mais jamais supprimée, ce règne finira par détruire la démocratie. À quoi bon l'avis du peuple puisque les experts savent mieux que nous ? Ces experts venus de nulle part (enfin, pas tout à fait : milieux d'affaires, de la finance ou des grandes entreprises) triomphent. Avec Macron, ils annonçaient la fin des déficits publics, le déclin du Rassemblement national, l'avènement de la concorde nationale. Avec les brillants résultats que l'on sait.
De notre côté, on peut laisser faire. Mais, comme nous aimons à le rappeler, la résignation est un suicide quotidien.
Les revendications portées gagnantes lors des dernières élections législatives sont plus que jamais d'actualité : hausse des salaires et des pensions, défense des services publics menacés par le manque de moyens et les appétits des groupes privés, abrogation d'une réforme des retraites inique et contestée.
Nous les porterons mardi prochain, 1er octobre, dans la rue, parce que nous ne sommes pas suicidaires !